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Le village de Bulle, aujourd'hui

Dans un cadre naturel préservé, avec le dynamisme des associations Comité des Fêtes, Club des Jeunes, Club du 3ème Age et de Pétanque, de pêche, de chasse et de pompiers, Drugeon Sports, la vie à Bulle est très agréable.

Ce sont ces mêmes associations, les habitants du village, de nombreux bénévoles, qui se mobilisent depuis plusieurs mois pour organiser et préparer cette grande fête du Téléthon 2004, un challenge important pour cette petite commune, « petite par sa taille mais grande par le cœur »…

Bulle, Village Téléthon 2004, c’est tout un secteur (12 villages : Bannans, Bonnevaux, Boujailles, Bouverans, Bulle, Courvières, Cuvier, Dompierre-les-Tilleuls, Frasne, La Rivière Drugeon, Mignovillard, Nozeroy) qui se mobilise autour de cet élan de solidarité.

Un grand MERCI à toutes ces personnes, associations, clubs, entreprises, professionnels qui nous épaulent et nous soutiennent, sans qui, nous ne pourrions pas faire du Téléthon 2004, cette manifestation de générosité et de convivialité.

Venez nombreux nous rejoindre et partager avec nous, ces moments de fête, les 3 et 4 décembre.

A très bientôt !


Bulle - Doubs ( 25 ) - France

Accès : Gares SNCF les plus proches : Frasne et Pontarlier (TGV)

Poste la plus proche : La Rivière Drugeon

liaison routière Pontarlier Lons.

Mairie : Le Maire :Bernard Pontarlier

Téléphone : 03.81.89.71.84 Fax : 03.81.89.71.84

Heures d'ouvertures : le mardi de 9h30 à 11h30 et le samedi de 10h à 11h30

Habitants : Nom : les Bullards

Population totale : 348 habitants

Equipements collectifs :

Salle des fêtes 110 places

possibilité de location,contact : M. Pasteur Claude 03.81.89.74.58

Terrain de foot en association avec Bannans

Terrain multisport

Un chalet des associations

 

9 exploitations agricoles qui exploitent 780 ha

96 hectares de forêt

 

Extraits du dictionnaire des communes

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Construit sur le sommet d'une petite colline, Bulle s'étire en longueur et est légèrement en retrait de la grande route qui conduit à Frasne et à Pontarlier. Ce village s'est développé dans le vaste synclinal remblayé de la Chaux d'Arlier, à 830 mètres d'altitude. Il est ainsi au coeur d'un paysage uniforme, mollement ondulé, de croupes surbaissées.

 

L'ensemble est constitué de terrains calcaires jurassiques recouverts et masqués dans la partie méridionnale par des dépôts glaciaires et des alluvions récentes. Ils expliquent ainsi la présence de tourbières au sud du village. En dehors de ces tourbières, il n'y a ni source ni ruisseau.

Voies de communication Haut de page

CD 471 (à 10 km au sud-est de Levier, à 10 km à l'ouest de Pontarlier et à 54 km au sud de Besançon).

Cadastre Haut de page

Premier cadastre établi en 1819. Territoire communal de 1403 ha dont 163 en forêt.

Toponymie Haut de page

Ad Stabulos (vers 950), Bul (1092, 1140), Boule (1263), de Boulle (1266), Boule (1308), Bule (1309), Bulle (1329), Bule (1629).

Histoire

Situation administrative Haut de page

Ancien régime - Subdélégation de Pontarlier, gruerie de Pontarlier .

Révolution - District de Pontarlier, canton de Frasne.

XIXe, XXe siècles - Arrondissement de Pontarlier, canton de Levier .

Situation judiciaire Haut de page

Ancien régime - Présidiale de Salins, bailliage de Pontarlier .

Bien des obscurités subsistent aujourd'hui encore dans l'histoire de Bulle. Certes, nous savons que sa situation dans la Chaux d'Arlier, le long de la voie ancienne Pontarlier-Salins, l'associe aux destinées de l'ensemble de cet espace géographique, de la protohistoire au Moyen Age. La présence humaine y est attestée par la découverte, en 1855, de monnaies romaines et de sépultures mérovingiennes. Et, comme d'autres communes de l'Arlier, Bulle apparaît dans les textes à la fin du XIème siècle.

Faut-il pourtant accepter la localisation du lieu-dit "Ad Stabulos", cité par la Chronique de Saint Bénigne de Dijon, à l'emplacement actuel de Bulle? D'autant que certains le situent ailleurs, à Pontarlier (au faubourg Saint Pierre), à Houtaud, aux Granges, voire aux Etraches?

Au Moyen Age, contrairement au hameau voisin de Dompierre, Bulle n'appartient pas à la seigneurerie de La Rivière. Dans quel contexte féodal faut-il alors situer cette communauté? L'abbaye de Romainmôtier y a installé quelques positions, en même temps qu'à Bannans et à Sainte Colombe, mais les Chalon, successeurs des sires de Salins depuis 1237, n'en sont pas absents et y possèdent quelques fiefs; en 1309 et 1311, l'hommage de Jean de Chalon à Philippe-le-Bel cite les péages du chemin de Bulle. Au XIVème siècle, Jean Marescot, de Frasne, y amodie un chasal et soitures de pré; aux XVe et XVIe siècle, l'église Notre Dame de Pontarlier y accense en 1492 des immeubles et un pré en 1516. Le roi lui-même y est "seigneur"; en1593, il abandonne à Nicolas Barrillet, seigneur de Bannans depuis 1584, la justice de Bulle, basse et moyenne, en échange de rentes sur la saunerie de Salins. La famille de Monnier, qui a étendu ses propriétés dans le val d'Usier, détient encore à Bulle, avant la Révolution, des droits seigneuriaux, dont bénéficie la marquise de Monnier, épouse de Jacques Leboeuf, seigneur de Valdahon.

La vie quotidienne de la communauté a connu les tourments des invasions qui ont marqué l'histoire du Haut-Doubs à partir du XVe siècle. La guerre de Dix Ans, en particulier, frappa durement la Chaux d'Arlier. En 1636, au moment du siège de Dole, Bulle fut imposé pour 1080 francs, représentant l'entretien de 8 miliciens pendant 3 mois à raison d'un salaire journalier de 18 gros. Et les destructions de l'année terrible, 1639, furent telles que le relèvement s'avéra long et difficile : Bulle, qui comptait 81 feux en 1614, n'en comptait plus que 43 (et 27 maisons) en 1688, soit un demi-siècle après!

Economie et Société

Démographie historique Haut de page

1614 : 81 feux - 1688 : 291 hab. - 1790 : 416 hab. - 1851 : 535 hab. - 1901 : 406 hab. - 1926 : 339 hab. - 1975 : 232 hab. - 1982 : 276 hab.

Pertes subies au cours des dernières guerres :

1914-1918 : 23

1939-1945 : 2

Algérie : 1

Familles existant au XVIIIe siècle (1750) : Haut de page

André, André-Catin, André-Milicien, André-Papa, Billet, Bourgeois, Bourgon, Chambelland, Clerc, Dumoulin, Faivre, Foblan, Gauchet, Guidevaux, Jeannin, Papas, Pontarlier, Rifiod, Sermont, Soiteur, Vieille, Vieille dit Trippe.

 

L'âpreté de ces litiges est liée à l'importance de l'agriculture qui occupe, sous l'ancien régime, la majeure partie de la population. Celle-ci s'adonne à un système qui reste largement polycultural. L'enquête de 1773 révèle que le village dispose de 26 charrues et a produit 3600 boisseaux de froment, 2850 boisseaux d'avoine, 1440 boisseaux d'orge et 600 boisseaux de menus grains. A la même époque, on dénombre 250 bovins, 200 moutons et 30 chevaux. Par rapport au dénombrement de 1688, on constate que l'élevage des chevaux et des ovins a fortement régressé puisqu'il y avait en 1688 125 chevaux et 371 bêtes à laine. Seuls les bovins sont restés stables. Des tourbières sont aussi exploitées.

Le XIXe siècle voit s'affirmer l'élevage et la production fromagère. En 1824, Bulle dispose encore de 409 hectares de terres labourables, mais elles ne représentent que 29,6% du territoire. Prés et pâturages l'emportent en revanche largement; ils couvrent 69 % du terroir. En 1850, les 369 vaches ont donné 35 000 kg de lait utilisés et transformés par les 5 fruitières du village. La terre appartient dans l'ensemble à de tout petits propriétaires, 62 % ayant moins de 50 ares et 13 % de 50 ares à un hectare (à la confection du cadastre). Au cours du XIXe siècle, le morcellement s'accroît encore car la superficie accaparée par la petite propriété passe de 10 à 20 % en 1914.

Ces données changent sensiblement dans la seconde moitié du XXe siècle. Remembrement et recherche de la productivité ont favorisé la concentration. D'année en année, le nombre d'exploitants agricoles s'amenuise : 23 en 1980, 19 en 1982. D'autre part, sur 871 ha de surface agricole utile il n'y a plus que 12 ha consacrés aux céréales. La spécialisation dans l'élevge est donc manifeste. En 1980, le village compte 1048 bovins et le lait est traité par la Socorep de Bannans (Société coopérative de la région de Pontarlier).

En dehors de l'agriculture, l'artisanat est représenté en 1921 par 3 sabotiers (2subsistent jusqu'en 1950), un menuisier-charpentier, un charron, un cordonnier, une couturière. En 1980, il ya un menuisier-charpentier, 2 plâtriers-peintres et un atelier de réparation pour le matériel agricole. Il existe aussi un café restaurant et un commerce de vin.

BULLE - Années 1950 BULLE - Charigny - Année 1964

Après avoir connu un déclin constant jusqu'en 1975, la population augmente à nouveau, le village atteignant 276 habitants en 1982 contre 232 auparavant. Cette remontée des effectifs s'est accompagnée de constructions neuves, notamment dans le lotissement sur la Côte. D'autre part, dans le cadre d'un regroupement pédagogique avec Bannans, Bouverans, La Rivière Drugeon et Dompierre les Tilleuls, Bulle a conservé 2 classes.

L'équipement touristique, enfin, se réduit à un gîte rural. Mais un comité des fêtes organise chaque année depuis 1972 "La Fête des Grands Pieds".

Histoire religieuse

Situation ecclésiastique Haut de page

Ancien régime - Doyenné de Varais, paroisse de Bannans

XIXe siècle - Succursale créée le 30 septembre 1807

Actuellement - Zone pastorale du Hauts-Doubs forestier, doyenné de Frasne-Levier, paroisse de Bulle sous le vocable de saint André

 

C'est au Moyen Age que se constituent dans la Chaux d'Arlier les paroisses primitives, dont les églises sont dédiées à Saint Martin (Dommartin, à l'extrémité nord-est de l'Arlier), à saint Maurice (Boujailles aux confins ouest) et saint Pierre (Dompierre, au centre de ce territoire). De nouveaux lieux de culte se créent ensuite, et dès avant le XIe siècle, par démembrement de ces églises-mères, à Bannans, Frasne, Chaffois. Et c'est aux Temps Modernes enfin que se multiplient les chapelles et les églises vicariales.

C'est à cette dernière étape qu'appartient la chapelle de Bulle (XVIIe), dédiée à saint Antoine et dépendant de Bannans. La réorganisation ecclésiastique,consécutive au Concordat de 1801, permettra la création à Bulle d'une église succursale, à caractère paroissial, sous le vocable de saint André.

Le sentiment religieux et l'appartenance au catholicisme romain résistèrent à la longue persécution révolutionnaire, dans la Chaux d'Arlier ezn général, et en particulier dans le secteur Bulle-Dompierre-Bannans. La résistance au culte décadaire y est telle que l'agent natinal de Bulle peut écrire en janvier 1795 : "le dernier décadi, à la publication des lois, il n'y avait aucun assistant que le citoyen-maire et moi". Le retour des prêtres déportés provoque alors de multiples incidents; l'arrestation, à Dompierre, de l'un d'eux, déchaîne une vive agitation le 30 juin. Dès 7 heures du matin, une grande affluence d'hommes et de femmes de Bulle, Bannans et Frasne, se porte à Dompierre, armée de piques, tridents, fourches et autres sabres et couteaux de chasse; les violences furent telles qu'il fallut envoyer sur place un détachement du fort de Joux et une brigade de gendarmerie. Un peu partout, la messe continue à être célébrée en cachette; en novembre 1797, on signale qu'à Bulle, elle est dite la nuit, dans les maisons particulières.

Ce sont encore des scènes de violence que déclenchent les inventaires en 1906. Le lundi 5 mars, à midi, le tocsin réunit la population de Bulle, femmes et enfants dans l'église, hommes et jeunes gens devant la porte, tandis qu'un détachement militaire prend position. Et c'est le scénario habituel : le commissaire chargé de l'inventaire tente de négocier, mais le curé demeure inflexible; après les sommations, force reste à l'armée qui écarte les hommes et enfonce les portes de l'église à coups de hache. L'inventaire peur enfin avoir lieu, tandis que la foule chante des cantiques.

En 1962 (enquête Boulard) la pratique religieuse rest importante, puisque la quasi-totalité des hommes et des femmes adultes "font leurs Pâques" et que près des 3/4 assistent à la messe du dimanche.

Placé sous le vocable de saint André, l'église de Bulle est située au coeur du village; elle comprend une nef à vaisseau unique, un massif antérieur constitué par le clocher-porche et une abside saillante à cinq pans abritant le choeur liturgique. Construite (dans le seconde moitié du XVIIIe siècle et remaniée en 1838) sur le principe dit "en croix latine", elle est dotée d'un transept couvert, comme les trois travées de la nef, d'une voûte d'ogives dont les nervures retombent sur des culots. La nef, les deux bras du transept et le choeur sont couverts par des lambris de demi-revêtement et éclairés par des fenêtres à deux baies jumelées.

Des contreforts épaulent l'extérieur du bâtiment; chacun des deux bras du transept est équipé d'un petit édicule à usage de sacristie. Un toit à l'impériale couvre le clocher-porte, tandis qu'un toit à deux versants couvre le reste de l'édifice (tuile mécanique, tuile plate et métal de couverture).

L'ensemble du mobilier est du XXe siècle; seule la chaire à prêcher (amputée du dorsal et de l'abat-son) peut être attribuée au XVIIIe siècle.

Equipement Haut de page

Maison, école, 1865 (architecte Girod) - Presbytère, 1820 - Electrification, 1920 - Adduction d'eau, 1930.

 

L'essentiel du village est situé en retrait de la routenationale; seules quelques maisons relativement anciennes donnent encore l'illusion d'un village-rue. En fait, le village se regroupe parallèlement à cet axe de circulation, mais à l'intérieur des terres, le long d'une voie qui le parcourt en totalité. Les bâtiments sont isolés les uns des autres, non jointifs, mais composent néanmoins un village groupé. Les maisons modernes résultant d'une croissance récente dissimulent en partie la structure ancienne du village qui paraissait beaucoup plus éclatée. Parmi ce foisonnement architectural contemporain, on peut cependant sélectionner quelques bâtisses à usage agricole et d'habitations qui ont conservé divers élèments, sinon d'origine, au moins anciens. Construites dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ou dans la première moitié du XIXe, ces fermes présentent des caractéristiques communes aux bâtiments agricoles du Haut-Doubs : aspect massif, taille imposante, toiture basse... La plupart ont subi des modifications ou des adjonctions nécessitées par le développement de l'économie rurale.

A noter une fontaine du XVIIIe siècle et le presbytère du début du XIXe siècle.
Cure
Mairie - Ecole
Chez Camille Bouther - 1780

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